Je tente un mini-jeûne alimentaire

Bouffade

Depuis que je ne travaille plus et que je ne fais plus aucun effort pour mon avenir professionnel, je me sens dépérir. Mais sans le côté pathétique de la chose… Disons que j’aime trainer en pyjama, regarder des dessins animés, dormir, me balader sur le net, rien foutre, manger, manger et manger encore. Ou alors, réfléchir à ce que je vais pouvoir bouffer. Je m’en veux un peu de rester comme ça

charlie-chaplin-directing-behind-the-camera

C’est quoi, un bon acteur d’entreprise?

Divers

Manier l’art du blogging clandestin sur son lieu de travail n’est pas chose aisée, croyez-en mon expérience…

Ecrire un article sur des aventures nippones tout en établissant le chiffrage des dépenses trimestrielles sur affaires, cela demande de l’organisation, de la rigueur et une bonne dose de sang froid. Mais par dessus tout, cela requiert des qualités d’acteurs d’entreprise.

cover_belle_maman_reduit

Rencontre fortuite avec potentielle Belle Maman dans Shinkansen…

japon

Dédicace à ごっちゃん2, même si tu peux pas lire. Tant mieux, d’ailleurs…

Me voilà dans le shinkansen qui remonte sur Tokyo. On a beau être lundi à 11h, les 3 wagons dédiés aux sièges non réservés sont presque remplis. Je me pose à côté d’une dame d’âge moyen qui dort tranquillement, sa longue doudoune en guise de couverture.

Je ne suis pas assise depuis 3 secondes que j’entends déjà un « hallo »* : c’est ma voisine au sommeil mytho qui me salue courtoisement et par la même occasion, m’invite subtilement à socialiser. Je lui réponds d’un hochement de tête, avec sourire aux lèvres. Elle engage la conversation et moi… bah moi, j’abandonne tout projet de végéter dans mon siège jusqu’à l’arrivée du train.

tokyo-snow-storm-2014-3

Let It Snow!

japon

Je suis réveillée depuis bien 1h, par les bruits de la ville. Avec les frrrsshhh-frrrssshhh* des voitures qui passent, je me dis qu’il doit sacrément pleuvoir dehors.

7h20, le réveil couine depuis un petit moment** et je me motive enfin à sortir de la couette: c’est lundi, les poubelles des déchets combustibles*** passent à 8h.

Je tire les rideaux pour jeter un oeil à la météo et OH STUPEUR, de la buée partout!

mameshiba

Tokyo here I come [petit récap]

japon

Jeudi 7 janvier, 5h du mat’. Je n’ai plus sommeil et me motive donc à écrire quelques lignes. Mais avant ça, un petit saut au conbini du coin pour acheter un truc frais à boire. Mon choix s’oriente vers une boisson gazeuse au citron (style gini).

De retour dans ma petite chambre, surprise, c’est une bouteille d’Orangina que je sors du sac plastique. Voilà… cet instant résume à lui seul les quelques jours passés: il y’a la plaque, et moi je suis non pas à côté mais à des kilomètres de celle-ci.

HISTOIRE D’UNE POISSE INFINIE

Je suis à J+3 de mon arrivée à Tokyo et la journée commence déjà sous de mauvaises augures. Mais avant d’aller plus loin, je propose un petit retour en arrière…

City-rain-Tokyo

Tokyo here I come [part 2]: l’arrivée

japon

1er jour à Tokyo, j’ai cru que j’allais me tirer une balle. L’avantage, c’est que je ne suis pas en terre totalement inconnue étant donné je suis déjà venue 2 fois en 2013. En plus, j’ai une meilleure connaissance de la langue donc je suis moins larguée qu’à mes débuts. Mais malgré tout, cette première journée dans la capitale nipponne n’avait rien de fleurie, croyez-moi.

Alors certes, en lisant ce qui va suivre, vous vous direz peut-être « ah, c’est tout? elle est au Japon et elle chiale pour ça? »… Mais quand t’as 15 jours de galères avant le départ, que le départ lui-même se passe mal, bah tu mises tout sur l’arrivée pour enfin être tranquille… Sauf que NON, ça ne le fait pas non plus.

Departure

Tokyo here I come [part 1]: le départ

japon

Ca y est, je suis dans l’avion. Je ne sens pas d’excitation, ni d’appréhension, ni de relâchement particuliers. Je n’arrive pas à me dire « ça y est, j’me casse ». Mon cerveau est un peu comme un ordinateur qui a tourné plusieurs heures aux limites de sa capacité: quand tu l’arrêtes, il reste encore chaud et le ventilateur tourne plein régime… C’est l’état dans lequel je suis.

J’ai préparé mon départ depuis le mois de novembre mais les choses se sont intensifiées en décembre, avec les multiples affaires à gérer, les choses à ne pas oublier, la poisse, les dead lines qui approchent, les fêtes de fin d’année (avec leurs lots de foie gras, de champagne mais aussi de complication des démarches). Jusque là, je m’en remettais au poker, avec un relatif succès. Mais le jour du départ, les choses ont pris une sale tournure…

Histoire d’un black sunday