Je suis réveillée depuis bien 1h, par les bruits de la ville. Avec les frrrsshhh-frrrssshhh* des voitures qui passent, je me dis qu’il doit sacrément pleuvoir dehors.
7h20, le réveil couine depuis un petit moment** et je me motive enfin à sortir de la couette: c’est lundi, les poubelles des déchets combustibles*** passent à 8h.
Je tire les rideaux pour jeter un oeil à la météo et OH STUPEUR, de la buée partout! J’en enlève une petite partie et OH DOUBLE STUPEUR, les trottoirs et une partie de la chaussée sont recouverts de neige!! (double point d’exclamation)
Ca fait tout drôle de voir Tokyo en blanc, quand on sait qu’en France, la neige en hiver est un phénomène qui appartient désormais à la légende (qu’on pourra raconter à nos enfants, lors des barbecues de Noël tiens). D’autre part ici, ces deux dernières semaines, il faisait un grand soleil avec des températures avoisinant les 20°C, donc cette neige est vraiment sortie de nulle part…
J’enfile mes baskets, mon manteau et mon écharpe, et c’est parti pour ma mini sortie du matin. En bas, j’ouvre la porte du bâtiment et OH TRIPLE STUPEUR, c’est pas de la neige mais de la pluige, le pire des scénarios!!! (triple point d’exclamation)
Bref, je balance mes poubelles, fais la débile 2-3 secondes, regarde tous ces salaryman et office ladies qui vont au travail avec un air de « j’ai pitié pour vous les gars, moi je vais me recoucher », puis je remonte me mettre au chaud.
Justement, en parlant de chaud: jusque là, j’étais un peu mal à l’aise de mettre le chauffage alors qu’il faisait beau dehors… mais là, c’est mode Bora-Bora direct, aucun scrupule. Je rejète un oeil par la fenêtre, cette fois-ci avec une tasse de thé à la main, pour admirer le défilé des parapluies…
Mata ne.
* bruit difficile à reproduire notamment à l’écrit
** c’est mon portable qui me sert de réveil. Vu qu’il traine au fond de mon sac, la sonnerie est en fait un bruit sourd donc supportable… mais quand même relou à la longue. Je me dis qu’il va bien finir par s’arrêter mais non… Du coup, c’est toujours la bataille de savoir qui de lui (le réveil) ou moi sera saoulé avant.
*** J’aime quand les préoccupations du lundi matin se limitent à sortir les bonnes poubelles, à la bonne heure. Finis les sprints pour choper le bus, le RER B, les colis suspects et tout…