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Tokyo here I come [petit récap]

japon

Jeudi 7 janvier, 5h du mat’. Je n’ai plus sommeil et me motive donc à écrire quelques lignes. Mais avant ça, un petit saut au conbini du coin pour acheter un truc frais à boire. Mon choix s’oriente vers une boisson gazeuse au citron (style gini).

De retour dans ma petite chambre, surprise, c’est une bouteille d’Orangina que je sors du sac plastique. Voilà… cet instant résume à lui seul les quelques jours passés: il y’a la plaque, et moi je suis non pas à côté mais à des kilomètres de celle-ci.

HISTOIRE D’UNE POISSE INFINIE

Je suis à J+3 de mon arrivée à Tokyo et la journée commence déjà sous de mauvaises augures. Mais avant d’aller plus loin, je propose un petit retour en arrière…

J-15 : les futurs locataires de mon appart’ me mettent un gros vent la veille de la signature du bail. Laisser l’appart’ vide étant un suicide financier pour moi, je recommence les démarches de mise en location, en mettant cette fois les bouchées triples (vu le délai): publication de l’annonce sur 3 fois plus de sites, contact d’agences, réponses immédiates aux mails/sms/appels, multiplication des visites, baisse des exigences sur les profils de candidats (je l’étais déjà pas vraiment mais là…). J’ai fini par trouvé un étudiant sympathique et visiblement sérieux. A voir sur le long…

J-10 : je déménage discrètement mes affaires du taf… des fois que je ne souhaite pas revenir. Chaque jour, je me trimballe avec un gros sac mais ça ne semble pas intriguer mes collègues. Je rentre également en contact avec une juriste, on ne sait jamais… Ce ne sont pas des éléments de poisse en soi mais ça implique un peu plus de démarches, de paperasse, de « thinking », d’organisation (remarque: ça pourrait être bien de détailler pourquoi j’envisage de ne pas revenir au boulot ou pourquoi je me suis rapprochée d’une juriste… ça fera éventuellement l’objet d’un autre article, quand la situation sera plus claire)

Entre J-10 et J-3 : déménagement de mes affaires, rencontre du locataire, état des lieux, contact de plombier pour fixer 2-3 trucs, mais aussi de la paperasse, de la paperasse et encore de la paperasse d’avant départ. J’écris des TO-DO lists sur chaque bout de papier : post-it, tickets de caisse, ticket de métro, carnet divers, prospectus…

J-2 : le jour des derniers trucs…
– derniers rafistolages dans l’appart
– derniers coups de balai
– dernières affaires à enlever (c’est fou, même quand tu crois que t’as pas grand chose, c’est toujours plein)

… et des tentatives.
– tentative d’aller à la Poste place Iéna pour envoyer un colis, poster du courrier et finaliser mon contrat de réexpédition. D’après le web, ce bureau ferme à 19h le samedi mais dans la réalité, ce bureau… n’existe pas.
– tentative d’aller chez Merson pour changer des euros en yens mais mais maaaaiiis la boutique était exceptionnellement fermée en raison des fêtes de fin d’année

J-1 : le départ.

Le J-1 fait l’objet d’un article séparé, ici

J-0 : le Jour J, l’arrivée à Tokyo.

C’était pas vraiment la merde jusque là ; juste que mes journées étaient éreintantes, qu’il fallait penser à plein de trucs et bien organiser le départ. Des petites choses ont été laissées en stand-by, dans le but de ne pas péter un câble avant le voyage. Le J-1 était chaotique mais bon, quand t’es dans l’avion, tu ne peux que souffler et te dire que le pire est derrière toi.

Enfin, c’est ce que je croyais avant d’arriver parce qu’une fois sortie de l’aéroport, j’ai vite compris que les meilleures heures de mon existence durant ces 15 derniers jours étaient bien les 11h de vol. Yep, l’avion, l’AVION ETAIT LE BEST, QUOI…

Idem, le J-0 fait l’objet d’un article à part 🙂 qui se trouve là

J+1 : Juste Debout JAPAN

Je me prépare pour me rendre au Club Citta, là où se déroule l’événement et OH SURPRISE, plus de carte suica… C’est ma carte de transport, sur laquelle il y a 3000 yen crédités dessus (un trajet court vaut dans les 150 yen… donc 3000 yen, je vous laisse imaginer le nombre de trajets que j’ai sacrifié). L’énième merde qui a presque failli faire déborder la fosse sceptique… Après avoir passé 30 minutes à la chercher sans succès, j’avais qu’une envie c’était de me mettre en pyjama puis me mettre en boule dans le lit. Et pleurer. Et dormir.

Mais vu que j’étais venue exprès pour l’événement, je ne pouvais pas faire l’impasse dessus. D’ailleurs, ça s’est bien passé, c’était bien cool!

Un article dédié au JD JAPON, en ligne prochainement.

J+2 : Je ne sais pas ce que j’ai, quelques symptômes la grippe et d’autres de la gastro. Je passe la journée entre le lit, le lavabo et les toilettes. Il n’y a l’air d’y avoir personne à la share house : l’avantage c’est que ça m’évite la honte internationale mais l’inconvénient, c’est que je n’ai personne si je tombe dans les pommes. Vers 21h30, je me motive à marcher vers Shibuya, notamment pour me connecter à internet (c’est ce que j’explique dans l’article qui détaille le J-0).

En revenant 2h plus tard vers la share house, je m’arrête dans un supermarché pour prendre de quoi manger: riz, poisson cru, soupe miso avec des champignons. Je ne sais pas si c’est le bon choix au vu de mes intestins peu coopératifs mais je le tente (épilogue: j’ai éliminé la soupe car méga visqueuse… j’ai pas voulu prendre de risques…)

J+3: j’achète de l’Orangina au lieu d’un soda au citron. Voili voilou… Que se passera t-il? Vais-je perdre mon passeport? Me faire chier dessus par un pigeon? Me faire renverser par un cycliste ou PIRE, un taxi? On verra bien…

Mata ne

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